La fin du XIXe siècle français a été gourmande, sans complexe d’hygiène ou d’esthétique, pourvu toutefois qu’on ait quelque argent. Les manières de table ont une grande importance et les différences entre les classes sont très marquées. Une " morale alimentaire " s’épanouit, dont l’influence s’étend à la littérature et marque fortement les rapports des écrivains avec le corps, la femme, la société, la religion. Elle donne lieu à des expressions significatives, inspirent des mots et des rythmes, car il existe un rapport intime entre nourriture, écriture, respiration et parole.