Carnet de voyage poétique, Les poussières du vent se lèvent tôt est né de la rencontre entre le photographe Michel Calzat, amoureux de l’Afrique, de Bamako, du Mali, avec deux poètes, Joël Bastard et Thierry Renard, eux-mêmes fortement liés à ce territoire pour y avoir, respectivement, eté en résidence et invité du festival Étonnants Voyageurs à Bamako. Des photographies du quotidien et des rencontres qui offrent une vision intime et urbaine de la vie du quartier de l’Hippodrome à Bamako, d’où monte un écho poétique ancré dans la réalité du territoire. « Des néons dans des abris de tôles. Des allées sombres, de longs couloirs nocturnes. Je pense à Pasolini quand l’odeur forte de la beauté envahit les ruelles. Le pire et le meilleur traversés par la joie d’être parmi les siens. » Un bel ouvrage photographique qui nous entraîne à la découverte de lieux d’échanges, insolites, où se mêlent des personnages aussi différents qu’attachants, et d’îlots préservés du grand tumulte de la capitale Malienne. Les photographies de Bamako sont de Michel Calzat. Le texte en prose qui ouvre et referme le livre est de Thierry Renard. Le poème qui accompagne les photographies est de Joël Bastard.