« Vitrier », James Noël nous donne à voir et à aimer le monde — le sien — qu’il transfigure par la magie de son verbe. La noirceur peut devenir beauté quand le poète la nomme.
Je suis poète / Sans chapeau d’île / Pour dire l’amour brisé aux vitres / Le vieux temps mort sur un pays / La nuit des temps d’années-lumière …
Un vent salé nous vient du large avec la poésie de James Noël. Poésie toujours à double tranchant, sensuelle et tendre, violente et douce, âpre et sensible, poésie généreuse, soucieuse d’avancer, de partager le lot commun avec ses frères de peine, d’étarquer cette voile déchirée, celle de l’espoir d’un monde meilleur, sans cesse à construire et dont les mots du poète sont souvent les premières pierres :
Mon métier mis en bouteille / Mon château de verre / De mots trop tristes pour la sauvegarde / De l’image de marque des cicatrices / Et de blessures à domicile / À la portée de tous / à la santé du monde.
« Un vent salé nous vient du large avec la poésie de James Noël. Poésie toujours à double tranchant, sensuelle et tendre, violente et douce, âpre et sensible, poésie généreuse, soucieuse d’avancer, de partager le lot commun avec ses frères de peine, d’étarquer cette voile déchirée, celle de l’espoir d’un monde meilleur, sans cesse à construire et dont les mots du poète sont souvent les premières pierres. »
Jacques Taurand