Rectoverso rassemble deux textes de poésie, tête bêche. Le premier de Dominique Maurizi, qui a déjà publié plusieurs recueils de poésie aux éditions Albertine, le second de James Noël, jeune poète haïtien.
Rectoverso rassemble deux textes de poésie, tête bêche. Le premier de Dominique Maurizi, qui a déjà publié plusieurs recueils de poésie aux éditions Albertine, le second de James Noël, jeune poète haïtien.
12 janvier 2010, jour fatidique du séisme ravageur. Un survivant ténu – autoproclamé Bernard – rencontre Amore, Napolitaine œuvrant comme bénévole dans une ONG. Le coup de foudre sonne comme un regain. Pour sortir du grand chaos de la ville soliloque et disloquée, et aider Bernard à se délivrer de son effondrement, Amore, belle tigresse de Frangipane, lui propose un voyage à Rome.
À bord d’Ici-Bas Airlines, Bernard décolle, les yeux fermés. Une étrange mappemonde, entre autres belles merveilles – comme on dit l’extraordinaire dans le parler en Haïti –, se dessine dans la pensée de celui qui rêve de retourner au pays en héros…
Belle merveille est un roman flash. Qui nous dit, avec un humour et une causticité débridés, l’amour, le sexe salutaire, la confusion, la folie, et puis l’absurdité de l’aide internationale quand elle tire à elle la couverture des désastres. Écrit dans une langue syncopée, magnifiquement inventive, Belle merveille est un premier roman qui porte si bien son nom.
Revue de presse
« Ce n’est pas tous les jours qu’on parle des murs / Attention sujet tabou / Là-dessus, c’est tout le monde qui fait le mort » – James Noël
« Des murs, des murs, jusqu’au tombeau... », écrit James Noël, trois ans après le terrible séisme qui a frappé Haïti. « La terre qui a tremblé et qui a atteint l’épicentre de la mort le 12 janvier en Haïti ne doit pas nous faire oublier les murs », tous les murs de par le monde.
La Migration des murs est un pamphlet poétique. Un work in progress, dont James Noël nous a donné un premier aperçu dans une édition expérimentale en collaboration avec Fanette Mellier à la Villa Médicis.
Ce texte d’intervention et d’engagement, que James Noël a commencé à rédiger en mémoire des ravages provoqués par le séisme de 2010, est très vite devenu une invitation universelle à faire table rase de tous les murs qui font ruines du monde.
« Aux yeux des étoiles, les murs et les gratte-ciel sont des géants au pied d’argile. [...] Pour elles, le monde est plat et sans hauteur dans son asphalte, donc ne constitue pas une preuve solide, indéboulonnable dans l’univers. »
« La Migration des murs, ou l’art de jouer de la métonymie dès le titre de ce poème : de toute « civilisation des murs » finissante doivent s’extraire les peuples. » – Mediapart, 2013
« La Migration des murs, ce texte inédit, James Noël nous l’offre en avant première. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon, dit-on... » – FIP, 2013
« James Noël a fait trembler les murs de la maison de la poésie le mardi 27 mai en lisant des extraits de son livre La Migration des murs, un recueil de pamphlets poétiques et philosophiques contre les murs, toutes formes de murs, incarnés par les fous nationaux (FN) et tant d’autres poussant partout afin d’installer l’ordre de la fermeture à double tour de notre monde. Le poète offre en partage à Africultures quelques extraits de cette œuvre. » – Africultures, mai 2013
je suis prince de feu
Ogou o
sur un cheval de feu
à moi tout seul
je suis un char de guerre
et mon putain de chambardement
Ogou o
je suis prince de feu
auréolé d’un beau mouchoir
une alerte rouge qui danse
mon beau mouchoir est une alerte rouge
j’assume tout en plein vent
j’assume la beauté du monde qui me consume
en face du calendrier solaire
j’assume mon beau cheval
carbonisé
le feu l’a emparé
depuis les oreilles
jusqu’aux sabots
je suis prince de feu
sur un cheval de tonnerre de Dieu
à moi tout seul
je suis un char de guerre
mon propre et sale chambardement
« Émergeant de l’abîme, le primordial écho des textes poétiques du jeune écrivain James Noël dont la précoce maturité m’a saisi du premier coup.
Aucune approche critique et nulle raison explicative susceptible de justifier mes émotions et mon aval spontané, hormis la profonde certitude que les Poèmes à double TRANCHANT portent la sève augurale de l’aube future, le sel miraculeux d’une aventure poétique féconde.
Double tranchant. Double engagement à la fois esthétique et idéologique à résonance individuelle et collective.
Je vous invite à entrer dans l’univers fabuleux de James Noël. Vous en sortirez ébloui, transfiguré. »
Franketienne
Le peuple haïtien est un peuple de poètes, dit-on souvent pour faire vite. Un peuple aux rêves d’épopée avec des traces qui n’en finissent pas. Nous avons demandé aux « poètes vivants » de nous livrer leurs cinq plus beaux poèmes. Ils se sont attelés à cette tâche périlleuse de rendre rapport d’écriture… en état de poésie. La singularité de cette anthologie tient au fait qu’elle forme un tapis volant de subjectivités éclatées. Un brassage de tempéraments passionnants qui rassemble quatre générations ouvertes et poreuses aux grands flux de l’Histoire, de l’amour, du pays, du jeu, de la colère, du monde, du sexe, de l’exil, de la mer, de la joie…
73 poètes
Préface de James Noël
Postface de James Noël et Rodney Saint-Éloi
« Le Pyromane adolescent se veut un espace de fête et de convivialité, une forme de réconciliation avec le rire. Rendre sang toute gorge dehors et écrire les veines ouvertes sur le papier, c’est la tâche à laquelle j’assignais le vitrier, autrement nommé le poète, corps supposé lucide et transparent. Le vitrier est pourvoyeur de vérités brisées. »
J.N.
Fraîcheur, élégance, fluidité afin de tendre la main à l’adolescence. On lit James Noël toujours dans la bonne humeur. Le poète se promène en chantant la vie, il dit cœur à vie et nous apprend, tel un léger parfum, plein de choses délicates et simples, comme, par exemple, que la nuit est jour férié par amour.
Le pyromane adolescent est suivi de Amour à mort.
« Vice viscéral, je revendique la pyromanie comme une poétique, un état second, pour traverser le froid, la mort, et autres pièges de notre temps. La pyromanie est en vérité la dernière planche de salut de la chaleur humaine. »
Mise en ligne en janvier 2012 et hébergée par le journal Médiapart, la revue Intranqu’îllités fait la part belle aux imaginaires du monde en rassemblant dans son premier numéro une cinquantaine de contributions avec des participants comme Ananda Devi, René Depestre, Hubbert Haddad, José Manuel Fajardo, Dany Laferrière, Yahia Belaskri, Makenzy Orcel, Marvin Victor, Patrick Chamoiseau, Boris Gamaleya, Bruno Doucey, Michel Le Bris, Frankétienne, Emmelie Prophète et tant d’autres…
Répartie en 8 rubriques avec les imaginaires comme thème à l’épicentre de ses objectifs, la revue se propose d’être une boîte noire qui capte et rassemble les mouvements, les vibrations et autres intranquillitéscréatrices. Ce premier numéro comprend un hommage à Jacques Stephen Alexis et rassemble ainsi des lettres écrites par des auteurs contemporains à leur fille ou fils, réel ou imaginaire, telles la lettre écrite par Jacques Stephen Alexis à sa fille Florence.
Ce premier numéro de la revue paraîtra dans sa version imprimée, revisitée et augmentée en mai 2012, à l’occasion du Festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo et de la rencontre en décentralisation de ce Festival à Bruxelles organisée par CEC, partant de l’hommage à Jacques Stephen Alexis.
James Noël revêt ainsi ses multiples identités de poète, d’écrivain, d’homme, d’Haïtien, d’arbre, d’oiseau, de livre, celui qui, entre arrachement et enchantement préfère le déhanchement de l’âme. (On croit alors voir son stylo rouler des reins à la cadence de ses vers !) C’est aussi celui qui trouve le moyen d’opérer le lifting du cœur coincé entre deux failles : l’écran du temps et l’espace du clavier. Mr James a le chant triste mais Dr Noël est le chirurgien des sourires !
L’ouvrage est préfacé par Ananda Devi, auteure du roman Le Sari vert.
12 janvier 2010. Un séisme sans précédent dévaste Haïti. Ce jour-là, James Noël se trouve à Port-au-Prince où je dois le rejoindre pour préparer la publication de ce recueil, écrit bien avant le drame. Mais la vie bat les cartes autrement. James sort sain et sauf des décombres de la ville, la culture reprend ses droits. Des poings chauffés à blanc ne témoigne pas seulement du caractère visionnaire de la poésie. Il révèle aussi la vitalité, charnelle et contagieuse, d’une écriture qui ne vend pas ses ailes à la résignation. Avec ce jeune poète, né à Hinche en 1978, l’héritage poétique de René Depestre est en de bonnes mains. Lire James Noël, c’est accorder du temps à une nouvelle rage de vivre : celle où frémissent les impatiences de la tendresse.
Avec Pascale Monnin Sismo est amoureux. Amoureux fou de Rosemonde, la plus belle fille de Port-au-Prince, la plus belle fille de l’univers. Et puis la terre tremble, et la terre dévaste la réalité des amoureux. Même les cœurs qui ne connaissent que la douceur des regards apprennent dans l’effondrement sourd du béton la misère des hommes. Sismo est amoureux et rien des instants de chance qui l’ont épargné, lui, sa mère et sa tante, ne peut atténuer l’inquiétude qu’il a pour Rosemonde. Rosemonde sous les décombres, Rosemonde qui lui avait fait découvrir le matin même un tableau bizarre de Picasso : Guernica.
Cahier dirigé par Valérie CONSTANTIN, accompagnée de James NOËL & Fred Edson LAFORTUNE. Ce cahier de plus de cinq cents pages se propose de donner une idée de la création artistique en Haïti après les années 1920. Malgré cette limitation, le projet paraît encore presque utopique, vu la richesse de la production littéraire et picturale dans ce pays depuis cette époque. Mais en segmentant l’histoire des réalisations artistiques et littéraires par générations d’âge, les concepteurs de ce document ont fait preuve de réalisme et d’efficacité, leur entreprise acquiert une véritable crédibilité et force l’admiration. Ce faisant ils instaurent un dialogue entre les générations : Génération 1 Années 20-40 ; Génération 2, années 50-60 ; Génération 3, Années 60-80. [...] Malgré la zone de turbulence que traverse actuellement notre pays, ce cahier est porteur d’un grand espoir, il montre la vitalité créatrice de nos compatriotes ; cette initiative mérite d’être hautement saluée et nous lui souhaitons un franc et plein succès. Jean Métellus - Préface
Rectoverso rassemble deux textes de poésie, tête bêche. Le premier de Dominique Maurizi, qui a déjà publié plusieurs recueils de poésie aux éditions Albertine, le second de James Noël, jeune poète haïtien.
Avec Vingt-cinq poèmes avant le jour, de Dominique Maurizi
« Vitrier », James Noël nous donne à voir et à aimer le monde — le sien — qu’il transfigure par la magie de son verbe. La noirceur peut devenir beauté quand le poète la nomme.
Je suis poète / Sans chapeau d’île / Pour dire l’amour brisé aux vitres / Le vieux temps mort sur un pays / La nuit des temps d’années-lumière …
Un vent salé nous vient du large avec la poésie de James Noël. Poésie toujours à double tranchant, sensuelle et tendre, violente et douce, âpre et sensible, poésie généreuse, soucieuse d’avancer, de partager le lot commun avec ses frères de peine, d’étarquer cette voile déchirée, celle de l’espoir d’un monde meilleur, sans cesse à construire et dont les mots du poète sont souvent les premières pierres :
Mon métier mis en bouteille / Mon château de verre / De mots trop tristes pour la sauvegarde / De l’image de marque des cicatrices / Et de blessures à domicile / À la portée de tous / à la santé du monde.
« Un vent salé nous vient du large avec la poésie de James Noël. Poésie toujours à double tranchant, sensuelle et tendre, violente et douce, âpre et sensible, poésie généreuse, soucieuse d’avancer, de partager le lot commun avec ses frères de peine, d’étarquer cette voile déchirée, celle de l’espoir d’un monde meilleur, sans cesse à construire et dont les mots du poète sont souvent les premières pierres. »
Jacques Taurand
Sélectionné pour le Prix Carbet de la Caraïbe 2009 - Émergeant de l’abîme, le primordial écho des textes poétiques du jeune écrivain James NOËL dont la précoce maturité m’a saisi du premier coup aucune approche critique et nulle raison explicative susceptible de justifier mes émotions et mon aval spontané, hormis la profonde certitude que les "Poèmes à double tranchant" portent la sève augurale de l’aube future, le sel miracueux d’une aventure poétique féconde. Frankétienne Illustrations de Valérie CONSTANTIN.
Avec James Noël, Lyonel Trouillot, Dany Laferrière, Emmelie Prophète. Animé par Yves Chemla.
Avec James Noël, Julien Delmaire, Yahia Belaskri, Hubert Haddad et Makenzy Orcel.
Avec Alexandre Romanès et James Noël
Une vidéo réalisée par Cap7Média.
Avec Jean-François Caron, Thierry Cruvellier, James Noël, Caroline Vu. Animé par Sophie Ékoué.
Animé par Baptiste Liger.
Avec Carl de Souza, Jean-Luc Marty, James Noël, Gaëlle Josse.
« Quelque soit le lieu d’où résonne la littérature, elle fait entendre, photographie, questionne les mots/maux du monde. Elle parle de l’humain, donc est résolument ancrée dans l’universel. Elle est le langage d’hier, d’aujourd’hui et du monde qui vient. Elle porte les cicatrices de l’Histoire. Elle doit être lue, être entendue, secouer les consciences, désarmer les certitudes. » (Mackenzy Orcel)
Avec Sophie BOUREL, Néhémy PIERRE-DAHOMEY, Dany LAFERRIÈRE, Jean-Marie BLAS DE ROBLÈS, Rodney SAINT-ELOI, Ananda DEVI, Hakan GÜNDAY, Coutechève LAVOIE AUPONT, Yahia BELASKRI, Martine FIDÈLE, Aurélia LASSAQUE, Nii AyikweiI PARKES, James NOËL, Makenzy ORCEL, Guy-Junior REGIS et la présence d’Azad Zyia EREN… : ils sont les nouvelles voix qui nous viennent d’Haïti, ou qui portent Haïti au cœur. Rassemblés pour une soirée magique à l’Univers, superbement accompagnés par le guitariste Yoann MINKOFF.
Avec Arthur H et James Noël
Avec Emmelie Prophète, James Noël et Bruno Doucey
Avec Yvon Le Men, James Noël, Bruno Doucey et Jack Küpfer
Avec James Nöel, Lyonel Trouillot, Dany Laferrière et Emmelie Prophète. Rencontre animée par Yves Chemla
Avec James Noël, Anne Bihan et Bruno Doucey
Son à venir.