Préfacé par l’universitaire et critique littéraire Jacques Chevrier, Les arbres aussi versent des larmes est sans doute l’un des recueils les plus connus d’Alain Mabanckou. Empruntant son lyrisme aussi bien chez Tati Loutard que chez Abdelatif Laâbi, ce recueil est suivi de quelques reflexions (Versets) qui dénotent le questionnement du poète sur son art. Le rapport avec la nature, le regard émerveillé sur les éléments naturels (l’eau, le feu, l’air, le ciel...) font de ce recueil un espace de méditation où chaque mot pèse de tout son poids, tandis que les images, saisissantes dans leur évocation, nous renouent avec l’amour de la poésie.