Quand une quête que l’on croyait achevée ne fait que commencer…Le jour où Henwen meurt, Gald et son frère aîné Finn apprennent, stupéfaits, que le corps chétif de la vieille femme abritait l’Âme du monde. Pour restaurer l’Harmonie menacée par cette disparition, il faut aller jeter l’urne contenant les cendres d’Henwen dans le Puits des origines, d’où l’Âme du monde resurgira pour se réincarner. Et c’est à Finn que revient cet honneur. Mais à peine s’est-il mis en route que surgissent de mystérieux cavaliers sans visages. Caché, Gald assiste au massacre des siens et à la capture de Finn. Réfugié dans la forêt, il découvre, au creux du chêne dont son frère et lui ont fait leur repaire, l’urne que Finn a eu le temps de dissimuler. C’est l’esprit du chêne qui lui révèle l’origine des guerriers maléfiques : une brèche s’est ouverte entre des mondes qui auraient dû rester séparés. Seule la restitution de l’urne au Puits des Âmes la refermera, avant qu’il soit trop tard. Or, Gald mettra plusieurs années à y parvenir : auparavant, il lui aura fallu apprendre à se battre, s’initier à bien des secrets, grâce aux êtres rencontrés durant sa longue errance – dont tous n’appartiennent pas à son monde –, et passer du doute à l’assurance. Hélas, quand, enfin, il accomplit sa mission, le mal a trop progressé. La brèche se referme, mais les Cavaliers Noirs ne disparaissent pas. Un cycle s’est accompli, un autre commence. Gald doit repartir à la conquête des Cinq Royaumes. En lui, l’assurance cède à l’arrogance. Devenu un chef plus puissant que tous les rois, doit-il croire Agman, le chef des Cavaliers Noirs, quand celui-ci, vaincu, affirme que, désormais, la menace qui pèse sur l’Harmonie n’est autre que Gald lui-même ? Et comment doit-il réagir en apprenant que l’âme du monde s’est réincarnée dans une toute petite enfant, née de la violence de l’envahisseur ?