« Moi, je ressemble à mon grand-papa. Je suis toute petite comme lui. Je n’ai qu’un cheveu sur la tête, comme lui. Je fais souvent la sieste, comme lui. Et quand on me regarde, je ne parle pas, je souris, comme lui. »
« Moi, je ressemble à mon grand-papa. Je suis toute petite comme lui. Je n’ai qu’un cheveu sur la tête, comme lui. Je fais souvent la sieste, comme lui. Et quand on me regarde, je ne parle pas, je souris, comme lui. »
Kakafania est une horrible sorcière dont le passe-temps favori est d’attraper les rêves des enfants et de les ranger dans des flacons sur les étagères poussiéreuses de sa lugubre cabane. Cette nuit, Kakafania exulte : elle a attrapé sept rêves d’un seul coup de filet en fil de fer barbelé ! Mais méfie-toi Kakafania, ces sept enfants-là ont plus d’un tour dans leur sac...
Dans la jungle, quand Maman singe s’en va, ses enfants font la java. "Je vais cueillir des noix de cajou, leur dit-elle. Ne quittez pas les arbres, je dois toujours savoir où vous vous trouvez. En bas, il y a du danger. Le serpent Thor pourrait vous manger. Mais voilà, dans la bande de singes-écureuils, il y a Saïmiri. Et aujourd’hui, Saïmiri a décidé de descendre vers la terre.
« Elle m’a dit dans ma langue, en russe : “Ne bouge pas d’ici.” C’était un ordre. Puis elle est remontée en voiture, elle a démarré et elle a disparu dans le noir. J’ai obéi. Je n’ai pas osé bouger. J’étais paralysée de peur. Sur la place, il n’y avait que moi. Toute seule. Qui étais-je ? » Regina vient d’Ouzbékistan. Son père a été assassiné sous ses yeux, sa mère a décidé brutalement de fuir en Europe. Mais la jeune réfugiée veut croire au pouvoir de la mémoire, croire en un monde meilleur… Thèmes : Conscience politique - Exil - Histoire : 20e siècle - Immigration / Emigration - Violence - Ouzbékistan
Piou a du chagrin. Sans cesse, il entend : « Piou est un bon à rien. Piou est un bon à rien. » Un jour, il se lève et s’en va, sans mot dire, sans prévenir. Personne ne le voit partir. Quand Piou arrive sur la place du marché, c’est l’émerveillement. Le monde ! Le bruit ! Les couleurs ! Les odeurs ! Les gâteaux du pâtissier lui font envie ; il ne sait pas lequel choisir. Soudain, une longue silhouette pourpre assombrit l’étalage. C’est une grande dame aux cheveux rouges…
Le père de Sophie, ouvrier zingueur, est mort en tombant d’un toit. Elle rêvait d’aller à l’école, mais il n’en est plus question. Sophie est pauvre et doit travailler comme domestique chez les bourgeois des beaux quartiers. Dans son malheur, elle a de la chance : son patron est le célèbre Nadar, un photographe génial et farfelu. Il vient de faire construire un ballon géant qui va survoler Paris. Et puis, il y a la voisine de Sophie, Madame Louise Michel, une institutrice qui lui apprend à lire en cachette. Ce qui va se révéler bien utile pour sympathiser avec Paul, le fils de Nadar, passionné de photo, lui aussi.
Amsterdam, 1642. Cornélia arrive de la campagne avec son père, horticulteur, qui lui confie une mission : dans un café de la Grand-Place, elle doit espionner les spéculateurs. Car depuis un mois, le prix des tulipes grimpe en flèche. Son père veut vendre son stock avant qu’il ne s’écroule. Cornélia ne sait pas encore que c’est là, cachée sous une table, qu’elle va faire la rencontre de son existence. C’est un homme solitaire. Il s’appelle Rembrandt. Il a perdu le goût de la vie. Cornélia va le lui rendre, et figurer dans un de ses tableaux les plus célèbres, la Ronde de nuit...
Galilée lui a tout appris : à lire, à écrire, à observer les étoiles, à calculer leur course... Alors, ce n’est pas aujourd’hui qu’il est affaibli par l’âge, la cécité et surtout sa condamnation par le tribunal de l’Inquisition qu’Angelo va laisser tomber le vieux professeur. Oui, le génie a osé braver l’interdit de L’Église en démontrant que la Terre tourne autour du soleil ! De protégé, Angelo le jeune berger toscan devient protecteur du savant, en emportant en cachette jusqu’aux Pays-Bas le manuscrit interdit de Galilée, le Discours sur les deux sciences nouvelles, le premier livre de physique du monde, pour le faire imprimer librement...
La foule se presse autour de Linh qui virevolte dans un tourbillon de couleurs. Mais quand l’acrobate fait la révérence à la n de son numéro, personne n’ose applaudir, personne n’ose sourire. Même les oiseaux sont muets de tristesse. “Que se passe-t-il ici ?” se demande Linh.
Au village, il y a des enfants qui disparaissent. On raconte qu’ils sont mangés par l’ogre et son ogresse, qui vivent dans un manoir au-dessus des nuages. Au village, tout le monde à peur. Sauf Séraphin, qui n’a peur de rien. Un jour, il décide d’aller discuter avec l’ogre et son ogresse…
Angèle et Gabriel sont les enfants du roi et de la reine des géants. Ils sont petits comme des confettis mais ils ont le coeur aussi grand que l’océan. Le roi et la reine sont furieux d’avoir des enfants aussi minuscules. Ils se sentent ridicules. Angèle et Gabriel aiment leurs parents. Ils ne veulent surtout pas leur causer du souci. Alors, ils décident de se faire encore plus petits et de disparaître dans la nuit.
« Moi, je ressemble à mon grand-papa. Je suis toute petite comme lui. Je n’ai qu’un cheveu sur la tête, comme lui. Je fais souvent la sieste, comme lui. Et quand on me regarde, je ne parle pas, je souris, comme lui. »
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu’ils ont observé dans la vallée. "Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu’il veut où il veut et quand il veut." "C’est inadmissible ! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition !" Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
Dans son étang, Félicie tourne en rond et ennuie tout le monde avec ses lamentations. Elle se demande où se cache le bonheur. « Cesse tes jérémiades et va chercher le bonheur ailleurs ! » gronde Joe le crapaud baveur. À ces mots, sans attendre, Félicie se lance dans l’aventure.
La reine Irène ressemble à une sorcière. Elle est toujours en colère et elle a un coeur de pierre. Toutefois, elle adore son fils, le Prince Arthur, et veut trouver pour lui l’épouse parfaite. De l’autre côté du monde, la Princesse Leïla sanglote sous son voile doré. Son père lui a choisit un époux et elle ne veut pas épouser cet homme qu’elle n’a jamais vu...
Léon le pigeon rapporte une surprise d’Amérique. Une drôle de surprise qu’il va déposer en cachette dans le poulailler. Lorsque Mira, la vieille poule se réveille, elle n’en croit pas ses yeux myopes : "Un oeuf ! s’écrie-t-elle ! J’ai pondu un oeuf !"
Dans une ville toute blanche, accrochée à une falaise qui domine l’océan, un vieux roi vient de s’endormir pour toujours. Les cloches sonnent à la volée : "Le vieux roi est mort, le vieux roi n’est plus !" Dans le palais doré perché au sommet du rocher, un petit prince pleure en regardant la mer. Un énorme chagrin lui serre très fort le coeur. "Viens, petit prince, viens, c’est ton tour..."
Le clown Cogito est rigolo. Normal, il est clown. Mais la nuit, après le spectacle, il tourne en rond et se demande, face à la nuit étoilée : « Pourquoi suis-je un clown rigolo ? ». Est-ce son chapeau ? La taille de ses chaussures ? Son costume à carreaux ? Qu’est-ce qui fait qu’un clown est vraiment très très rigolo ? Cogito décide de trouver la réponse auprès de tous les autres artistes du cirque...