Douze nouvelles placées sous le signe d’une sobriété stylistique digne de
Raymond Carver au fil desquelles des couples divorcent, des femmes noires
sont traquées par des pit-bulls sur des parkings, où la liste des courses à effectuer
au supermarché finit par se confondre avec un programme de vie, où
des mythomanes prennent leurs semblables en otage, où la mort frappe les
hommes comme les animaux, où l’on écoute battre sous la poitrine d’un
autre le coeur transplanté d’un amour décédé.
Au sommet de son art et avec une superbe économie de moyens, Russell
Banks propose ici un recueil de textes dont l’intensité transmue le réel et le
quotidien en authentiques paraboles métaphysiques (Traduit de l’anglais par Pierre Furlan).
Revue de presse
« Oui, Banks sait décrire le désespoir sans verser dans le pathos. Il sait aussi écrire sans juger. Un recueil de nouvelles émouvant, que tout le monde devrait lire parce qu’il parle à tout le monde. »
Marie Tréhard, Marianne
« Douze nouvelles qui sont toutes du même acabit : noires cinglantes, humanistes et désespérées. Rien à voir avec des fonds de tiroir ou les textes bâclés que produisent parfois des auteurs très sollicités. L’écrivain septuagénaire apporte le même soin à bâtir ses nouvelles que ses romans. Concises, écrites dans un style simple et limpide, elles constituent un kaleidoscope de la grande solitude américaine. Pas de pathos, juste de l’émotion, forte, comme dans cette belle histoire d’amour ébauchée entre un homme et une femme qui se sont connus dans un congrès (Perdu, trouvé). »
Philippe Chevilley, Les Echos