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Les Cahiers russes

Futuropolis

Après Les Cahiers ukrainiens (parus en juin 2010), Igort poursuit son reportage consacré aux pays de l’ex-URSS où, intrigué, il s’est rendu à maintes reprises ces dernières années. Pour ce second tome, c’est à l’époque contemporaine qu’il s’est intéressé, et plus particulièrement à la Russie. Délaissant cette fois les témoignages recueillis sur place, il part sur les traces d’Anna Politkoskaïa, menant une forme d’enquête, qui révèle un présent guère plus réjouissant que le passé : Poutine ayant bien intégré les méthodes de ces prédécesseurs… Anna Politkovskaïa, militante des droits de l’Homme, journaliste à la « Novaïa Gazeta », a été assassinée dans l’ascenseur qui menait à son appartement moscovite, le 7 octobre 2006. Elle avait 48 ans. Elle est morte pour la vérité. Igort écrit ce jour-là sur son blog, combien il a été choqué. « Une lumière importante pour la conscience russe s’est ainsi éteinte pour toujours. La brutalité d’une démocratie d’apparence, à laquelle les soviétologues ont donné le nom de « démocrature », a parlé. Trois ans plus tard, après en avoir passé deux en Ukraine, Russie et Sibérie, Igort est devant l’ascenseur où Anna fut exécutée. En ce mois de janvier 2009, Stanislav Makerlov est tué, lui aussi. Il fut son ami et l’avocat des Tchétchènes à qui Anna souhaitait qu’il soit rendu justice. Àprès le meurtre d’Anna, Stanislav mit toute son énergie et sa vie en jeu pour parvenir à envoyer devant les tribunaux des « intouchables » impliqués dans sa disparition. Malgré les mises sur écoute, les filatures, les agressions physiques, les menaces de mort, il avait pourtant continué à mener son enquête pour Anna. Lui aussi est donc mort pour la vérité. C’est grâce à eux deux, à partir de 2003, qu’on a commencé à savoir ce qui se pensait en Tchétchénie. Les camps de filtrage (nouvelle dénomination des goulags ?) : « Bienvenue en enfer ! On en sort mort ou invalide ». La zatchistra : l’opération de nettoyage visant à rechercher les terroriste tchétchènes, leurs armes, qui se traduit par l’arrestation intempestive d’innocents, femmes et enfants inclus, qui pour le plus grand nombre meurent sous la torture. Les fosses de détention, creusées profondément dans le sol et fermées d’une planche en bois, où civils et soldats russes sont jetés des jours durant, mourant de froid, de faim, de soif, dans leurs excréments… Un colonel les montrera sans crainte, en toute connaissance de cause, à Anna ! Igort lit les écrits d’Anna, la « Novaïa Gazeta », des blogs d’anciens soldats russes, rencontre à Paris son amie et traductrice en français, Galia Ackerman. Il découvre les liens qui unissaient Anna et Alexander Litvinenko, l’ancien agent secret russe empoissonné au polonium et décédé en novembre 2006… Grâce à lui, on apprend à connaître cette femme d’exception. Sa méthode de travail en tant que reporteur sur le terrain ; son rôle de médiateur dans la prise d’otages, en octobre 2002, au théâtre Doubrovska de mille spectateurs par un commando tchétchène, qui demande le retrait des forces russes de leur pays ; ses combats malgré menaces de mort et tentative d’empoisonnement ; sa force de caractère, son courage sans faille, son sens de l’honneur. En partant sur les traces d’Anna, en resituant l’histoire du conflit tchétchène, Igort brosse le portrait de la Russie de ce début du XXIè siècle, celle de Poutine.

Les Cahiers russes

Futuropolis - 2012

Après Les Cahiers ukrainiens (parus en juin 2010), Igort poursuit son reportage consacré aux pays de l’ex-URSS où, intrigué, il s’est rendu à maintes reprises ces dernières années. Pour ce second tome, c’est à l’époque contemporaine qu’il s’est intéressé, et plus particulièrement à la Russie. Délaissant cette fois les témoignages recueillis sur place, il part sur les traces d’Anna Politkoskaïa, menant une forme d’enquête, qui révèle un présent guère plus réjouissant que le passé : Poutine ayant bien intégré les méthodes de ces prédécesseurs… Anna Politkovskaïa, militante des droits de l’Homme, journaliste à la « Novaïa Gazeta », a été assassinée dans l’ascenseur qui menait à son appartement moscovite, le 7 octobre 2006. Elle avait 48 ans. Elle est morte pour la vérité. Igort écrit ce jour-là sur son blog, combien il a été choqué. « Une lumière importante pour la conscience russe s’est ainsi éteinte pour toujours. La brutalité d’une démocratie d’apparence, à laquelle les soviétologues ont donné le nom de « démocrature », a parlé. Trois ans plus tard, après en avoir passé deux en Ukraine, Russie et Sibérie, Igort est devant l’ascenseur où Anna fut exécutée. En ce mois de janvier 2009, Stanislav Makerlov est tué, lui aussi. Il fut son ami et l’avocat des Tchétchènes à qui Anna souhaitait qu’il soit rendu justice. Àprès le meurtre d’Anna, Stanislav mit toute son énergie et sa vie en jeu pour parvenir à envoyer devant les tribunaux des « intouchables » impliqués dans sa disparition. Malgré les mises sur écoute, les filatures, les agressions physiques, les menaces de mort, il avait pourtant continué à mener son enquête pour Anna. Lui aussi est donc mort pour la vérité. C’est grâce à eux deux, à partir de 2003, qu’on a commencé à savoir ce qui se pensait en Tchétchénie. Les camps de filtrage (nouvelle dénomination des goulags ?) : « Bienvenue en enfer ! On en sort mort ou invalide ». La zatchistra : l’opération de nettoyage visant à rechercher les terroriste tchétchènes, leurs armes, qui se traduit par l’arrestation intempestive d’innocents, femmes et enfants inclus, qui pour le plus grand nombre meurent sous la torture. Les fosses de détention, creusées profondément dans le sol et fermées d’une planche en bois, où civils et soldats russes sont jetés des jours durant, mourant de froid, de faim, de soif, dans leurs excréments… Un colonel les montrera sans crainte, en toute connaissance de cause, à Anna ! Igort lit les écrits d’Anna, la « Novaïa Gazeta », des blogs d’anciens soldats russes, rencontre à Paris son amie et traductrice en français, Galia Ackerman. Il découvre les liens qui unissaient Anna et Alexander Litvinenko, l’ancien agent secret russe empoissonné au polonium et décédé en novembre 2006… Grâce à lui, on apprend à connaître cette femme d’exception. Sa méthode de travail en tant que reporteur sur le terrain ; son rôle de médiateur dans la prise d’otages, en octobre 2002, au théâtre Doubrovska de mille spectateurs par un commando tchétchène, qui demande le retrait des forces russes de leur pays ; ses combats malgré menaces de mort et tentative d’empoisonnement ; sa force de caractère, son courage sans faille, son sens de l’honneur. En partant sur les traces d’Anna, en resituant l’histoire du conflit tchétchène, Igort brosse le portrait de la Russie de ce début du XXIè siècle, celle de Poutine.

Images de jazz

Une rencontre entre BD et Jazz avec Carl Norac, Frédéric Debomy et Igort. - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre BD et Jazz avec Carl Norac, Frédéric Debomy et Igort.


Dans la fureur de l’histoire

Avec Caroline Boidé, Elisabeth Barillé et Igort - Saint-Malo 2012

Avec Caroline Boidé, Elisabeth Barillé et Igort. Une rencontre animée par Emmanuelle Dancourt


Dire le monde en BD

Avec Olivier Bramanti, Frédéric Debomy, Igort, Éric Borg, Tian et Alex Talamba - Saint-Malo 2012

Une rencontre autour d’Olivier Bramanti, Frédéric Debomy, Igort, Éric Borg, Tian et Alex Talamba, animée par Lénaïck Durel.