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Appel du navire

Phébus

Appel du navire, Phébus 2008 Voila brossé dans ce roman un chapitre de l’histoire de Trieste que les lecteurs de Svevo ou de Joyce ignorent. Un épisode sombre. dont l’auteur fut le témoin à l’instar de toute la population slovène. Trieste, ville autrichienne des côtes de Adriatique, a vu cohabiter et s’épanouir, pendant des siècles, de multiples cultures. Mais une fois intégrée au royaume d’Italie à la fin de la Première Guerre mondiale, la présence de plus en plus massive des fasciste, puis l’arrivée au pouvoir de Mussolini mirent un terme à cette douce entente. Tout ce qui était slovène devait disparaître. Dans les rues de Trieste, sur les collines de 1’arrière-pays, la colère gronda, la jeunesse se souleva. C’est dans ce climat de révolte de l’Entre-deux-guerres qu’Ema, jeune fille originaire du Karst, un plateau dominant la ville, rencontre Danilo sur les quais du port de Trieste. Mûr et déterminé, il guidera les pas de la jeune fille sur les chemins tortueux de la résistance au fascisme, de la défense de la culture slovène, et sur celui non moins sinueux de l’amour. Le jardin des plantes, Le Rocher 2007 Igor Sevken, écrivain slovène d’une soixantaine d’années, partage son existence entre Trieste et Duino. Dans ses écrits, il se bat pour faire reconnaître la langue et la littérature slovènes comme des éléments à part entière de la culture et de l’histoire italiennes. Il effectue régulièrement de courts séjours à Paris afin d’y retrouver Lucie Huet, une jeune femme d’une trentaine d’années. Ils se sont connus autour d’un texte écrit par Igor Sevken sur l’expérience qui a été la sienne dans les camps de la mort, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces rencontres amoureuses, à la fois sensibles et intellectuelles, sont celles de deux êtres que l’existence a meurtris. En effet, si Igor Sevken a livré le récit de ce qu’il a vécu en déportation, Lucie, de son côté, reste à jamais marquée par la relation incestueuse à laquelle son père l’a contrainte autrefois. C’est grâce à leur amour que Lucie trouve, peu à peu, l’apaisement et l’épanouissement de son corps de jeune femme. Cependant, ressentie vivement par elle comme un obstacle à leur amour, leur différence d’âge s’impose bientôt comme un thème récurrent, au point de brouiller parfois la tendre atmosphère de leurs rendez-vous. En lisant ce roman, on pense au magnifique " Au-delà du fleuve et sous les arbres " d’Hemingway, d’ailleurs évoqué. Une fois de plus, Boris Pahor aborde les grands thèmes de la littérature, l’amour, le temps et l’histoire. Il le fait de cette voix si personnelle que les lecteurs ont appris, au fil de son œuvre, à reconnaître entre toutes : douce et tendre quand il parle des relations humaines, lucide et rageuse quand il évoque les combats de l’histoire. C’est cette capacité à juxtaposer ces deux registres sans en renier aucun qu’on retrouve ici de façon magistrale. La ville dans le port en préparation chez ???

Printemps difficile

Phébus - 2013

Quand Ulysse revient à Trieste

Editions Pierre Guillaume de Roux - 2013

Rudi Leban, le Slovène, vient d’échapper de justesse à une rafle allemande à la gare de Trieste. Le voilà contraint de reprendre aussitôt un train qui remonte, lui-même, le fi l d’une longue histoire de résistance au joug italien, illuminée par la présence de la jeune Vida. Replié sur le haut plateau du Karst, Rudi sait qu’il va lui falloir bientôt revenir à Trieste. Revenir chez lui après bien des
détours – comme Ulysse à Ithaque – et chasser de la mythique ville-dans-le-golfe tous les prétendants, fascistes ou nazis, au cœur slovène.

Un récit de résistance et de libération à son apogée.

Traduit du slovène par Jure Kozamernik.


Appel du navire

Phébus - 2008

Appel du navire, Phébus 2008 Voila brossé dans ce roman un chapitre de l’histoire de Trieste que les lecteurs de Svevo ou de Joyce ignorent. Un épisode sombre. dont l’auteur fut le témoin à l’instar de toute la population slovène. Trieste, ville autrichienne des côtes de Adriatique, a vu cohabiter et s’épanouir, pendant des siècles, de multiples cultures. Mais une fois intégrée au royaume d’Italie à la fin de la Première Guerre mondiale, la présence de plus en plus massive des fasciste, puis l’arrivée au pouvoir de Mussolini mirent un terme à cette douce entente. Tout ce qui était slovène devait disparaître. Dans les rues de Trieste, sur les collines de 1’arrière-pays, la colère gronda, la jeunesse se souleva. C’est dans ce climat de révolte de l’Entre-deux-guerres qu’Ema, jeune fille originaire du Karst, un plateau dominant la ville, rencontre Danilo sur les quais du port de Trieste. Mûr et déterminé, il guidera les pas de la jeune fille sur les chemins tortueux de la résistance au fascisme, de la défense de la culture slovène, et sur celui non moins sinueux de l’amour. Le jardin des plantes, Le Rocher 2007 Igor Sevken, écrivain slovène d’une soixantaine d’années, partage son existence entre Trieste et Duino. Dans ses écrits, il se bat pour faire reconnaître la langue et la littérature slovènes comme des éléments à part entière de la culture et de l’histoire italiennes. Il effectue régulièrement de courts séjours à Paris afin d’y retrouver Lucie Huet, une jeune femme d’une trentaine d’années. Ils se sont connus autour d’un texte écrit par Igor Sevken sur l’expérience qui a été la sienne dans les camps de la mort, pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces rencontres amoureuses, à la fois sensibles et intellectuelles, sont celles de deux êtres que l’existence a meurtris. En effet, si Igor Sevken a livré le récit de ce qu’il a vécu en déportation, Lucie, de son côté, reste à jamais marquée par la relation incestueuse à laquelle son père l’a contrainte autrefois. C’est grâce à leur amour que Lucie trouve, peu à peu, l’apaisement et l’épanouissement de son corps de jeune femme. Cependant, ressentie vivement par elle comme un obstacle à leur amour, leur différence d’âge s’impose bientôt comme un thème récurrent, au point de brouiller parfois la tendre atmosphère de leurs rendez-vous. En lisant ce roman, on pense au magnifique " Au-delà du fleuve et sous les arbres " d’Hemingway, d’ailleurs évoqué. Une fois de plus, Boris Pahor aborde les grands thèmes de la littérature, l’amour, le temps et l’histoire. Il le fait de cette voix si personnelle que les lecteurs ont appris, au fil de son œuvre, à reconnaître entre toutes : douce et tendre quand il parle des relations humaines, lucide et rageuse quand il évoque les combats de l’histoire. C’est cette capacité à juxtaposer ces deux registres sans en renier aucun qu’on retrouve ici de façon magistrale. La ville dans le port en préparation chez ???


La porte dorée

Le Rocher - 2002

Le roman est un fleuve

Revivre le festival : Cafés littéraires
Avec : Louise ERDRICH, Bruce MURKOFF, Boris PAHOR, Brad WATSON - Saint-Malo 2005

Une Histoire européenne

Avec Boris Pahor, Aleksandar Gatalica, Zygmunt Miloszewski et Ersi Sotiropoulos - Saint-Malo 2015


Avec Boris Pahor, Aleksandar Gatalica, Zygmunt Miloszewski et Ersi Sotiropoulos, une rencontre animée par Yann Nicol


Rencontre avec Boris Pahor et Fabienne Issartel

Avec Boris Pahor et Fabienne Issartel - Saint-Malo 2015


Avec Boris Pahor et Fabienne Issartel, une rencontre animée par Yann Nicol


Identités multiples, patries imaginaires

Avec Boris Pahor, Akhil Sharma, Breyten Breytenbach et Taiye Selasi - Saint-Malo 2015


Avec Boris Pahor, Akhil Sharma, Breyten Breytenbach et Taiye Selasi, une rencontre animée par Kerenn Elkaim


Trieste, ville carrefour, ville frontière

Avec Monika Bulaj, Boris Pahor et Paolo Rumiz - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Monika Bulaj, Boris Pahor et Paolo Rumiz, animée par Josiane Gueguen.