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Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire

Le Serpent à Plumes

Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire Il y a d’abord une miss, belle et longiligne, qu’on retrouve mutilée sur la berge de Cotonou. Il y a ensuite une autre galante, tout aussi irrésistible, qui vient proposer à un homme d’affaires libanais d’échanger de l’argent contre une valise de cocaïne. Il y a enfin un détective privé, contacté par une troisième chérie, qui voudrait un acquéreur pour la même poussière d’ange. Par-dessus le marché, deux flics de la Brigade des Stupéfiants sont prêts à bousculer les habitudes établies dans la hiérarchie. Ils refusent de faire ami-ami avec les trafiquants et s’engagent dans une course-poursuite contre le principal suspect : Smaïn, l’homme d’affaires. Mais les nuits à Cotonou ont de multiples saveurs, qu’elles proviennent des fantômes teigneux, des amazones ou des populations elles-mêmes. Des gens qui aiment se rendre justice et charcuter au couteau tous ceux qui, dans leurs quartiers, sont surpris en flagrant délit de « pagaille nocturne ». Pour eux, personne ne peut leur donner de leçon : si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire ! De policiers teigneux au détective désargenté, du bandit de dépannage aux chéries-foutoirs à la langue bien pendue, cette histoire saura à la fois faire rire et donner les frissons de la course-poursuite. Pour explorer cet univers, Florent Couao-Zotti régale le lecteur de son écriture jubilatoire, pleine de jeux de mots, inventions lexicales et parlers populaires ; une littérature de toutes les distorsions où l’usage du mot est, avant tout, festif. Journaliste culturel, rédacteur en chef, puis professeur, Florent Couao-Zotti a décidé, depuis 2002, de consacrer tout son temps à l’écriture. Grâce à ses romans, nouvelles, pièces de théâtre, scénarios de bandes dessinées et de films, cet auteur béninois de 45 ans à la plume acérée est aujourd’hui une référence littéraire. Il a notamment publié au Serpent à Plumes Le cantique des cannibales, L’Homme dit fou et la Mauvaise foi des hommes et Notre pain de chaque nuit. Après une échappée chez Gallimard, il revient au Serpent à plumes pour son douzième roman.

Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire

Le Serpent à Plumes - 2010

Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire Il y a d’abord une miss, belle et longiligne, qu’on retrouve mutilée sur la berge de Cotonou. Il y a ensuite une autre galante, tout aussi irrésistible, qui vient proposer à un homme d’affaires libanais d’échanger de l’argent contre une valise de cocaïne. Il y a enfin un détective privé, contacté par une troisième chérie, qui voudrait un acquéreur pour la même poussière d’ange. Par-dessus le marché, deux flics de la Brigade des Stupéfiants sont prêts à bousculer les habitudes établies dans la hiérarchie. Ils refusent de faire ami-ami avec les trafiquants et s’engagent dans une course-poursuite contre le principal suspect : Smaïn, l’homme d’affaires. Mais les nuits à Cotonou ont de multiples saveurs, qu’elles proviennent des fantômes teigneux, des amazones ou des populations elles-mêmes. Des gens qui aiment se rendre justice et charcuter au couteau tous ceux qui, dans leurs quartiers, sont surpris en flagrant délit de « pagaille nocturne ». Pour eux, personne ne peut leur donner de leçon : si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire ! De policiers teigneux au détective désargenté, du bandit de dépannage aux chéries-foutoirs à la langue bien pendue, cette histoire saura à la fois faire rire et donner les frissons de la course-poursuite. Pour explorer cet univers, Florent Couao-Zotti régale le lecteur de son écriture jubilatoire, pleine de jeux de mots, inventions lexicales et parlers populaires ; une littérature de toutes les distorsions où l’usage du mot est, avant tout, festif. Journaliste culturel, rédacteur en chef, puis professeur, Florent Couao-Zotti a décidé, depuis 2002, de consacrer tout son temps à l’écriture. Grâce à ses romans, nouvelles, pièces de théâtre, scénarios de bandes dessinées et de films, cet auteur béninois de 45 ans à la plume acérée est aujourd’hui une référence littéraire. Il a notamment publié au Serpent à Plumes Le cantique des cannibales, L’Homme dit fou et la Mauvaise foi des hommes et Notre pain de chaque nuit. Après une échappée chez Gallimard, il revient au Serpent à plumes pour son douzième roman.

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