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Le vol du paon mène à Lhassa

Gallimard

Depuis les émeutes de 2008, la situation en République autonome du Tibet est verrouillée et son accès fermement contrôlé pour les personnes étrangères. Hors d’un groupe organisé, le séjour pour les simples voyageurs n’y est plus toléré. Sont alors nécessaires un guide, un chauffeur et un permis sur lequel sera retranscrit l’exact tracé des chemins empruntés au cours du périple, tout ceci étant orchestré par des agences de tourisme officielles. Les voyageurs étrangers ne feront donc qu’y passer. Des correspondants de médias internationaux, triés sur le volet, sont parfois autorisés à venir. Mais leur circuit à Lhassa est contrôlé de telle manière qu’ils ne peuvent croiser aucun militaire sur les routes, ni rencontrer aucun moine dans les monastères visités. À 24 ans, Élodie Bernard a choisi de pénétrer seule et sans autorisation sur le Toit du Monde, avec pour désir de s’immerger dans la société tibétaine et d’observer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, en se déplaçant au gré des rencontres, sans itinéraire prédéterminé. Elle rapporte de cette pérégrination un texte parfois plein de colère, mais aussi de chaleur et d’émerveillements.

Le vol du paon mène à Lhassa

Gallimard - 2010

Depuis les émeutes de 2008, la situation en République autonome du Tibet est verrouillée et son accès fermement contrôlé pour les personnes étrangères. Hors d’un groupe organisé, le séjour pour les simples voyageurs n’y est plus toléré. Sont alors nécessaires un guide, un chauffeur et un permis sur lequel sera retranscrit l’exact tracé des chemins empruntés au cours du périple, tout ceci étant orchestré par des agences de tourisme officielles. Les voyageurs étrangers ne feront donc qu’y passer. Des correspondants de médias internationaux, triés sur le volet, sont parfois autorisés à venir. Mais leur circuit à Lhassa est contrôlé de telle manière qu’ils ne peuvent croiser aucun militaire sur les routes, ni rencontrer aucun moine dans les monastères visités. À 24 ans, Élodie Bernard a choisi de pénétrer seule et sans autorisation sur le Toit du Monde, avec pour désir de s’immerger dans la société tibétaine et d’observer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, en se déplaçant au gré des rencontres, sans itinéraire prédéterminé. Elle rapporte de cette pérégrination un texte parfois plein de colère, mais aussi de chaleur et d’émerveillements.