Bibliothèque

La mère de Dieu dans les neiges de sang

Editions Paulsen

La Mère de Dieu dans les neiges de sang révèle le martyre du peuple khanty dans les années 1930, lors de la soviétisation des autochtones. A l’heure où les enjeux en Arctique menacent l’intégrité des autochtones du Cercle Polaire, le texte d’Aïpine se fait plus que jamais l’écho des toutes les cultures minoritaires que les bouleversements économico-politiques fragilisent. Dans les années 1960, suite au XXème Congrès du parti communiste (1956), les intellectuels commencent à dénoncer les crimes de la période stalinienne. Tandis que les « petits » peuples restent muets, Aïpine est l’un des tout premiers à inclure cette thématique dans son oeuvre. Dans La Mère de Dieu dans les neiges de sang, Aïpine revient sur le passé de son peuple khanty, sur ses origines, son histoire, ses croyances et ses traditions mises à mal par la terreur « rouge ». Un récit puissant où s’entremêlent corps disloqués des victimes, chatoyance des étoffes et joyeuses sonorités des grelots, pour créer un tableau intense et coloré qui vire au rouge sang. On trouve dans ce récit toute la poésie des textes fondateurs.

La mère de Dieu dans les neiges de sang

Editions Paulsen - 2010

La Mère de Dieu dans les neiges de sang révèle le martyre du peuple khanty dans les années 1930, lors de la soviétisation des autochtones. A l’heure où les enjeux en Arctique menacent l’intégrité des autochtones du Cercle Polaire, le texte d’Aïpine se fait plus que jamais l’écho des toutes les cultures minoritaires que les bouleversements économico-politiques fragilisent. Dans les années 1960, suite au XXème Congrès du parti communiste (1956), les intellectuels commencent à dénoncer les crimes de la période stalinienne. Tandis que les « petits » peuples restent muets, Aïpine est l’un des tout premiers à inclure cette thématique dans son oeuvre. Dans La Mère de Dieu dans les neiges de sang, Aïpine revient sur le passé de son peuple khanty, sur ses origines, son histoire, ses croyances et ses traditions mises à mal par la terreur « rouge ». Un récit puissant où s’entremêlent corps disloqués des victimes, chatoyance des étoffes et joyeuses sonorités des grelots, pour créer un tableau intense et coloré qui vire au rouge sang. On trouve dans ce récit toute la poésie des textes fondateurs.

D’autres mondes, d’autres peuples…

Les cafés littéraires en vidéo
Avec Erémeï AïPINE, Mischa BERLINSKI, Jean-Claude DEREY - Saint-Malo 2010