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A l’est des nuages

Denoël

On y cultive le meilleur thé de Chine – le Longjing cha –, que les gens d’ici vous préparent au bord du chemin et au moindre prétexte, en attrapant directement l’eau du ciel à la louche, pour la faire chauffer juste à point dans de grosses bouilloires en fer-blanc bosselé, dont le couvercle est toujours voilé et le cul noirci. Lorsqu’il pleut légèrement comme aujourd’hui,la bruine et les brumes tièdes rincent cette nature débordante et rendent son vert plus puissant encore. La ville quant à elle disparaît dans son bain de vapeur, et ce lac dont on ne distingue presque plus les rives et ses temples insulaires s’évanouit en silence dans tous les gris du monde... Un carnet de route chinois où les paysages traversés, de Pékin au Tibet en passant par la frontière mongole, sont autant d’étapes d’une découverte de soi. Un texte où la Chine contemporaine apparaît dans son intime complexité. La révélation d’un écrivain attentif aux métamorphoses de la vie, aux nuances du paysage, du ciel, de la rue et de la relation amoureuse.


Revue de presse :

  • « Dans ce premier livre, Vincent Hein donne très vite la mesure de son talent : une belle écriture qui emmène le lecteur dans un monde plein d’humour et d’auto-dérision mais aussi de sagesse et d’observations. » Rue89
  • « On a rarement vu impressions de voyage aussi légères, fantaisistes et justes : c’est en décrivant l’accessoire que Hein parle de l’essentiel. » Le Figaro magazine
  • « Un tableau très incorrect de l’empire du Milieu signé du prometteur Vincent Hein. » L’Express
  • « Vincent Hein, et c’est toute son originalité, (…), propose des notations sur le vif, en prise avec l’actualité. (…) C’est souvent juste et bien vu, vif dans l’écriture (…) » LivresHebdo
  • « Ni sinologue, ni diplomate, ni journaliste, Vincent Hein laisse voleter sa plume là où le pousse son humeur du jour, peignant une Chine intime, à rebours des images officielles ou journalistiques. »Libération
  • « Dans ces carnets, livrés par petites touches, il laisse voir le quotidien d’une Chine immense, à la fois sale et fascinante, subtile et brutale. » Ouest-France
  • « Des carnets d’Extrême-Orient mêlant singulier et universel. Un premier livre très réussi. » Le Figaro Littéraire
  • « (…) Le récit poétique de l’acclimatation d’une âme. » Regards
  • « Ces carnets sont ceux d’un homme sensible, curieux et humble, incontestablement amoureux de la Chine et farouchement attaché aux valeurs humanistes. » Connexions
  • Écouter l’émission « Le Masque et la Plume » de France Inter
Kwaï

Kwaï

Phébus - 2018

Vous souvenez-vous du film de David Lean, Le Pont de la Rivière Kwaï, adapté d’un roman de Pierre Boulle ? Pour Vincent Hein, c’est une partie de son enfance — les soirées cinéma calé contre son père, près de la cheminée et devant la TV. Alors, partir en Thaïlande sur les rives de la célèbre rivière le plonge dans les eaux troubles de la mémoire. Il se souvient des hommes de sa famille, marqués par les guerres. Mais il évoque aussi les atrocités commises par l’armée japonaise… Le roman de Pierre Boulle décrivait des militaires anglais certains de leur supériorité. Quand il s’agit de violence, le récit de Vincent Hein prouve que l’Orient et l’Occident se valent.

Les flamboyants d'Abidjan

Les flamboyants d’Abidjan

Stock - 2016

En août 1960, seize ans après la conférence de Brazzaville, la Côte d’Ivoire accède à l’indépendance. Le colonisateur cède alors sa place à l’expatrié. Le premier s’était installé sur des terres qui n’étaient pas les siennes. Le second, depuis, les surexploite avec entêtement, à coups de machines efficientes et de cargos souverains. Les relations qu’entretient la France avec ses anciennes colonies sont d’une ambiguïté exemplaire.
En 1978, la famille du narrateur âgé de huit ans s’installe à Abidjan. L’enfant découvre la vie en entrant dans le monde africain : les lumières, les paysages, les saisons sèches et celles des pluies ; le bouillonnement des rues ; l’amour et l’affection très forte qu’éprouve pour lui le jeune couple de domestiques au service de sa famille ; l’humour et les drames... Il s’y sent bien, presque tout lui plaît et il comprend naturellement, intuitivement, que les différences culturelles révèlent un « exotisme » essentiel et bienveillant.


A l’est des nuages

Denoël - 2010

On y cultive le meilleur thé de Chine – le Longjing cha –, que les gens d’ici vous préparent au bord du chemin et au moindre prétexte, en attrapant directement l’eau du ciel à la louche, pour la faire chauffer juste à point dans de grosses bouilloires en fer-blanc bosselé, dont le couvercle est toujours voilé et le cul noirci. Lorsqu’il pleut légèrement comme aujourd’hui,la bruine et les brumes tièdes rincent cette nature débordante et rendent son vert plus puissant encore. La ville quant à elle disparaît dans son bain de vapeur, et ce lac dont on ne distingue presque plus les rives et ses temples insulaires s’évanouit en silence dans tous les gris du monde... Un carnet de route chinois où les paysages traversés, de Pékin au Tibet en passant par la frontière mongole, sont autant d’étapes d’une découverte de soi. Un texte où la Chine contemporaine apparaît dans son intime complexité. La révélation d’un écrivain attentif aux métamorphoses de la vie, aux nuances du paysage, du ciel, de la rue et de la relation amoureuse.


Revue de presse :

  • « Dans ce premier livre, Vincent Hein donne très vite la mesure de son talent : une belle écriture qui emmène le lecteur dans un monde plein d’humour et d’auto-dérision mais aussi de sagesse et d’observations. » Rue89
  • « On a rarement vu impressions de voyage aussi légères, fantaisistes et justes : c’est en décrivant l’accessoire que Hein parle de l’essentiel. » Le Figaro magazine
  • « Un tableau très incorrect de l’empire du Milieu signé du prometteur Vincent Hein. » L’Express
  • « Vincent Hein, et c’est toute son originalité, (…), propose des notations sur le vif, en prise avec l’actualité. (…) C’est souvent juste et bien vu, vif dans l’écriture (…) » LivresHebdo
  • « Ni sinologue, ni diplomate, ni journaliste, Vincent Hein laisse voleter sa plume là où le pousse son humeur du jour, peignant une Chine intime, à rebours des images officielles ou journalistiques. »Libération
  • « Dans ces carnets, livrés par petites touches, il laisse voir le quotidien d’une Chine immense, à la fois sale et fascinante, subtile et brutale. » Ouest-France
  • « Des carnets d’Extrême-Orient mêlant singulier et universel. Un premier livre très réussi. » Le Figaro Littéraire
  • « (…) Le récit poétique de l’acclimatation d’une âme. » Regards
  • « Ces carnets sont ceux d’un homme sensible, curieux et humble, incontestablement amoureux de la Chine et farouchement attaché aux valeurs humanistes. » Connexions
  • Écouter l’émission « Le Masque et la Plume » de France Inter

Les eaux troubles de la mémoire

Les cafés littéraires en vidéo
Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER - Saint-Malo 2018

Avec : Armistead MAUPIN, Vincent HEIN, Alice ZENITER
Animé par Maëtte CHANTREL et Michel ABESCAT