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Le dit du lierre

Presses Nationales d’Haïti

La poésie de Claude Pierre affiche un parti pris pour les préoccupations humaines dans un souci esthétique constant. C’est une recherche de singularité, de la forme fondée sur une thématique de l’ambivalence du je/jeu ; il, ils/île, îles ; ici/ailleurs ; nocturne/diurne. Résolument lyrique, cette poésie prend appui sur les particularités d’Haïti (ses beautés mystérieuses, ses contrastes, sa sérénité, sa violence, sans oublier les dérives de l’Occident, son opulence et ses nuisances) pour révéler des travers humains et les surprises que réserve la vie. Cette poésie a pour thème majeur la générosité sans céder pour autant au misérabilisme ni réduire ses enjeux à la seule question identitaire. Depuis Coucou Rouge (1972), le poète a pleinement pris conscience de l’importance de la polysémie. Il creuse son oeuvre en multipliant les angles de vision dans un voyage imaginaire, en explorant et exploitant les deux langues haïtiennes – le français et le créole – constamment réinventées. Claude Pierre écrit une poésie qui tend la main à autrui sans distinction de frontière, de couleur ou de conditions sociales. C’est une quête permanente d’un humanisme vrai par la synecdoque du je/jeu (curieux et inventif).

Le dit du lierre

Presses Nationales d’Haïti - 2006

La poésie de Claude Pierre affiche un parti pris pour les préoccupations humaines dans un souci esthétique constant. C’est une recherche de singularité, de la forme fondée sur une thématique de l’ambivalence du je/jeu ; il, ils/île, îles ; ici/ailleurs ; nocturne/diurne. Résolument lyrique, cette poésie prend appui sur les particularités d’Haïti (ses beautés mystérieuses, ses contrastes, sa sérénité, sa violence, sans oublier les dérives de l’Occident, son opulence et ses nuisances) pour révéler des travers humains et les surprises que réserve la vie. Cette poésie a pour thème majeur la générosité sans céder pour autant au misérabilisme ni réduire ses enjeux à la seule question identitaire. Depuis Coucou Rouge (1972), le poète a pleinement pris conscience de l’importance de la polysémie. Il creuse son oeuvre en multipliant les angles de vision dans un voyage imaginaire, en explorant et exploitant les deux langues haïtiennes – le français et le créole – constamment réinventées. Claude Pierre écrit une poésie qui tend la main à autrui sans distinction de frontière, de couleur ou de conditions sociales. C’est une quête permanente d’un humanisme vrai par la synecdoque du je/jeu (curieux et inventif).