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La maison du Bosphore

Liana Lévi

Octobre 1980. Istanbul retient son souffle alors que les militaires envahissent les places au passage du dictateur. Elif, quinze ans, confie à son ami Hasan ses inquiétudes sur le sort de son père, un pharmacien emprisonné pour ses idées politiques. Hasan, lui, ne songe qu’à la nouvelle vie qui l’attend au conservatoire de musique de Paris. Sema vit avec sa mère à Yedikule mais rêve que son amoureux, Salih, un apprenti menuisier d’origine kurde l’emmène loin de ce quartier populaire. Année après année, nous suivons le parcours de ces quatre jeunes gens : l’engagement d’Elif dans un groupuscule d’extrême gauche, l’amitié fervente d’Hasan pour Rafi, un musicien qui l’entraîne sur les routes d’Europe, l’émancipation de Sema, l’auberge-refuge que bâtira Salih. Autour d’eux et d’autres personnages évocateurs (artisans, sans-abris, prostituées, militants), Pinar Selek brosse le tableau de la Turquie depuis le lendemain du coup d’État jusqu’au terrible tremblement de terre d’août 1999. Autour des thèmes de l’appartenance, de l’exil, de l’engagement et de l’amitié, elle dépeint une jeunesse qui cherche sa voie entre la Turquie d’hier et celle de demain.

La maison du Bosphore

Liana Lévi - 2013

Octobre 1980. Istanbul retient son souffle alors que les militaires envahissent les places au passage du dictateur. Elif, quinze ans, confie à son ami Hasan ses inquiétudes sur le sort de son père, un pharmacien emprisonné pour ses idées politiques. Hasan, lui, ne songe qu’à la nouvelle vie qui l’attend au conservatoire de musique de Paris. Sema vit avec sa mère à Yedikule mais rêve que son amoureux, Salih, un apprenti menuisier d’origine kurde l’emmène loin de ce quartier populaire. Année après année, nous suivons le parcours de ces quatre jeunes gens : l’engagement d’Elif dans un groupuscule d’extrême gauche, l’amitié fervente d’Hasan pour Rafi, un musicien qui l’entraîne sur les routes d’Europe, l’émancipation de Sema, l’auberge-refuge que bâtira Salih. Autour d’eux et d’autres personnages évocateurs (artisans, sans-abris, prostituées, militants), Pinar Selek brosse le tableau de la Turquie depuis le lendemain du coup d’État jusqu’au terrible tremblement de terre d’août 1999. Autour des thèmes de l’appartenance, de l’exil, de l’engagement et de l’amitié, elle dépeint une jeunesse qui cherche sa voie entre la Turquie d’hier et celle de demain.