En 1970, dans la Yougoslavie de Tito, Velibor a six ans et veut devenir footballeur. Noir et Brésilien, de préférence. « Relativement tôt, je me suis rendu compte que mes souvenirs, mon enfance, toute ma vie d’avant, appartenaient au Jurassic Park communiste, disparu et enterré avec l’idée de la Yougoslavie. » Velibor feuillette ses souvenirs : une enfance sous le signe de la bonne étoile — rouge — et une adolescence sous influence rock’n roll. On ne choisit pas toujours ses icônes : le petit Jésus contre le maréchal Tito est un match qui se joue tous les jours à la maison. Velibor navigue entre Jack London et Pelé, puis dans les années 80 entre les Clash et Bukowski. Son grand amour sera la littérature. Devenu grand, Velibor rêve d’être poète. Maudit, évidemment.
Revue de presse
- "Velibor Colic publie aujourd’hui son septième livre, mais le deuxième écrit directement en français, après le splendide Archanges, en 2008. Humour, sagacité, puissance narrative : Jésus, Tito et Colic nous mènent en bateau. Pour notre plus grand plaisir." Martine Laval, Télérama
- "Récit fébrile et attachant qui n’a rien perdu de sa puissance narrative au passage de la langue." Françoise Dargent, Le Figaro Littéraire
- "Ces souvenirs d’une Yougoslavie d’avant le chaos balkanique sont riches de moments drôles et beaux ; la farce n’est jamais loin, et les rêves eux-mêmes, qui viennent entrecouper le récit, ont une saveur tendre et légère." Alain Joubert, La Quinzaine Littéraire