Bibliothèque

Les manuscrits de Tombouctou

Jean-Claude Lattès

Au cœur de l’Afrique subsaharienne des XVe et XVIe siècles, Tombouctou est une cité florissante qui attire enseignants et étudiants, protégés par l’empereur du Songhaï. C’est là que se partage et se propage le savoir. L’enseignement et le livre prospèrent et tous les métiers en profitent : copistes, libraires, répétiteurs, relieurs, traducteurs, enlumineurs… On vient d’Égypte, d’Andalousie, du Maroc ou de l’empire du Ghana pour suivre des cours à l’université de Sankoré. Ainsi, en pleine gloire, la ville accueillait au XVe siècle plus de 25 000 étudiants. Sur des parchemins, sur des papiers d’Orient, sur des omoplates de chameau ou des peaux de mouton, tout est noté, commenté, référé : le cours du sel et des épices, les actes de justice, les ventes, les précis de pharmacopée (dont un traité sur les méfaits du tabac), des conseils sur les relations sexuelles, des précis de grammaire ou de mathématiques. Après l’effondrement de l’empire Songhaï au XVIIe siècle, ces manuscrits ont été oubliés, conservés dans des cantines rouillées et des caves poussiéreuses, mangés par le sel et le sable. Mais les choses changent : les héritiers des grandes familles ouvrent des bibliothèques privées, l’institut Ahmed Baba est crée, l’Unesco et les chercheurs du monde entier s’y intéressent. Le professeur Georges Bohas estime que seulement 1% des textes sont traduits et 10% catalogués. Dans ce livre, qui mêle l’histoire de Tombouctou, les images de ces textes précieux et les contributions de cinq des plus grands africanistes, Jean-Michel Djian s’interroge : pourquoi un tel oubli ? Que cachent ces manuscrits ? Que peuvent-ils nous apprendre ?

Rêver le français

Rêver le français

de Jean-Michel Djian et Philippe Lavalette (2008, 3x52’, Grenade Productions) -

Ce documentaire en trois volets aborde le sujet de la langue française de façon vivante et actuelle en questionnant sa « fabrication », sa diversité, son évolution, son expression et son pouvoir. C’est au contact de la rue, au cœur de la création artistique et dans le discours politique que Jean-Michel Djian et Philippe Lavalette abordent les perceptions du français, notamment par les témoignages de personnalités aussi diverses et fortes que Michel Serres, Max Gallo, Fatou Diome, Axelle Red, Gérard Depardieu, Dany Laferrière, Denys Arcand, Philippe Delerm et Louise Beaudoin.

Le premier volet de la trilogie, intitulé "La fabrique des mots", porte sur l’évolution de la langue française et démontre que, tout en s’enrichissant au contact des expressions des peuples et des autres langues, la langue est devenue une affaire d’État.

Les manuscrits de Tombouctou

Jean-Claude Lattès - 2012

Au cœur de l’Afrique subsaharienne des XVe et XVIe siècles, Tombouctou est une cité florissante qui attire enseignants et étudiants, protégés par l’empereur du Songhaï. C’est là que se partage et se propage le savoir. L’enseignement et le livre prospèrent et tous les métiers en profitent : copistes, libraires, répétiteurs, relieurs, traducteurs, enlumineurs… On vient d’Égypte, d’Andalousie, du Maroc ou de l’empire du Ghana pour suivre des cours à l’université de Sankoré. Ainsi, en pleine gloire, la ville accueillait au XVe siècle plus de 25 000 étudiants. Sur des parchemins, sur des papiers d’Orient, sur des omoplates de chameau ou des peaux de mouton, tout est noté, commenté, référé : le cours du sel et des épices, les actes de justice, les ventes, les précis de pharmacopée (dont un traité sur les méfaits du tabac), des conseils sur les relations sexuelles, des précis de grammaire ou de mathématiques. Après l’effondrement de l’empire Songhaï au XVIIe siècle, ces manuscrits ont été oubliés, conservés dans des cantines rouillées et des caves poussiéreuses, mangés par le sel et le sable. Mais les choses changent : les héritiers des grandes familles ouvrent des bibliothèques privées, l’institut Ahmed Baba est crée, l’Unesco et les chercheurs du monde entier s’y intéressent. Le professeur Georges Bohas estime que seulement 1% des textes sont traduits et 10% catalogués. Dans ce livre, qui mêle l’histoire de Tombouctou, les images de ces textes précieux et les contributions de cinq des plus grands africanistes, Jean-Michel Djian s’interroge : pourquoi un tel oubli ? Que cachent ces manuscrits ? Que peuvent-ils nous apprendre ?

Hommes d’Afrique

Les cafés littéraires en vidéo
Saint-Malo 2011

Avec Cheikh Hamidou Kane, Jean-Michel Djian et Felwine Sarr

Une vidéo réalisée par Cap7Média.

Témoins du siècle

Témoins du siècle

Saint-Malo 2011

“Nous n’étions pas destinés à être des écrivains. Nous étions surtout destinés à être des témoins de cette époque : les dernières années de la colonisation et les premières années de l’indépendance.”Cheikh Hamidou Kane

 

Avec Cheikh Hamidou Kane, Roland Colin, Jean-Michel Djian. Présenté par Josiane Guéguen.


La langue française : langue-nation, langue-monde ou langue morte ?

Saint-Malo 2009
Samedi : 14h30 - La langue française : langue-nation, langue-monde ou langue morte ?
Jean Rouaud, Dai Sijie, Claude Hagège, Claude Duneton, Jean-Michel Djian. Animé par Philippe Delaroche