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Le bel incendie

Bruno Doucey

Le bel incendie Je partage avec Ernest Pépin le fait de vivre en poésie sur les pentes d’un volcan. Un volcan nommé désir, colère, chair d’esclave marquée au fer rouge, racines rougeoyant sous les brûlures de l’Histoire, souvenirs des dieux anciens, nature imprévisible. Pour Ernest Pépin, la poésie est l’art d’approcher les forces incandescentes et obscures du volcan. Dans Le bel incendie, le poète chante une femme : femme « d’embruns brûlés », femme « plus tendre que le coeur du déluge », femme coquillage, « femme-monde ». A travers elle, c’est « l’immense odyssée des nations », l’Afrique, l’Inde, l’Europe, que célèbre le poète. L’humanité, comme la nature, puise sa richesse de la diversité. A l’image d’Édouard Glissant, auquel il rend un vibrant hommage, Ernest Pépin chante le « Tout-Monde » à la croisée des vents. Avec lui, chaque être est une île, l’île est un volcan et le volcan le monde.

Le bel incendie

Bruno Doucey - 2012

Le bel incendie Je partage avec Ernest Pépin le fait de vivre en poésie sur les pentes d’un volcan. Un volcan nommé désir, colère, chair d’esclave marquée au fer rouge, racines rougeoyant sous les brûlures de l’Histoire, souvenirs des dieux anciens, nature imprévisible. Pour Ernest Pépin, la poésie est l’art d’approcher les forces incandescentes et obscures du volcan. Dans Le bel incendie, le poète chante une femme : femme « d’embruns brûlés », femme « plus tendre que le coeur du déluge », femme coquillage, « femme-monde ». A travers elle, c’est « l’immense odyssée des nations », l’Afrique, l’Inde, l’Europe, que célèbre le poète. L’humanité, comme la nature, puise sa richesse de la diversité. A l’image d’Édouard Glissant, auquel il rend un vibrant hommage, Ernest Pépin chante le « Tout-Monde » à la croisée des vents. Avec lui, chaque être est une île, l’île est un volcan et le volcan le monde.