Dernier volume d’un grand roman séculaire qui débute en 1913 avec Dans la main du diable, et se poursuit dans les années 1930 avec L’Enfant des ténèbres, Pense à demain couvre une période qui s’étend des années 1960 à septembre 2010. On y retrouve, trente ans plus tard, les personnages dont les destins dessinent le portrait tragique du siècle. Mais qui "tourne la manivelle" de l’Histoire ? De quel sordide passé aux crapuleuses ramifications mêlant politique et affairisme, les uns et les autres sont-ils comptables ? De quels terribles marécages — et parfois quels charniers — s’élèvent les existences ? Qui a pouvoir de désigner le visage du crime, d’absoudre sa face et d’abolir son image ? Comment naissent les histoires ? Sinon par leur fin, souvent. Ainsi le présent est-il prescrit par hier, et demain, illisible, chiffré au passé, souvent très antérieur.
Revue de presse
- "Renouant avec le roman populaire, elle revendique le droit de la fiction à interroger l’Histoire." LE MAGAZINE LITTERAIRE
- "Pense à demain s’autorise une écriture ample, poétique où alternent descriptions et accélérations, un peu comme si Zola avait croisé Auguste Renoir, Conrad et Giono à la table de Fellini." LIRE
- "Faisant fi du mépris qui entoure trop souvent les romans populaires, Anne-Marie Garat s’est donc lancée avec bonheur dans cet espace en usant de tous les genres (policier, historique, sentimental...) et de toutes les conventions romanesques. LE MONDE
- "Faire du roman-feuilleton un observatoire privilégié de l’histoire, c’est l’ambition d’Anne-Marie Garat. (...) Avec sa trilogie, elle libère le feuilleton d’un quelconque mépris intellectuel, l’actualise tout en jonglant avec ses artifices et cite ses auteurs de référence : Eugène Sue, Jacques Tardi ou Roger Martin du Gard, sans jamais les pasticher, ni les parodier." TELERAMA