Marcelino Truong a six ans quand ses parents quittent le Vietnam où, depuis 1961, la présence américaine n’a cessé de s’intensifier. Après cette période chaotique, brillamment racontée dans Une si jolie petite guerre , sa famille s’installe à Londres. Son père, qui fut diplomate, journaliste et interprète du président Ngô Dinh Diêm, assassiné lors du coup
d’État de 1963, s’efforce de rebâtir une vie pour sa femme, en proie à des accès maniacodépressifs
de plus en plus violents, et ses quatre enfants. Pour Marco, son frère Dominique et ses deux soeurs, c’est la découverte d’un monde en pleine ébullition : le Swinging London des Sixties. Une jeunesse au son d’une musique nouvelle, celle des Beatles, des Stones, des Who, des Kinks et de Jimi Hendrix. Une jeunesse paradoxale, partagée entre ’hédonisme pacifiste qui culmine à Woodstock en 1969, et l’attachement à un Vietnam meurtri, déchiré par un conflit forcément simplifié et caricaturé par les diverses propagandes à l’oeuvre. Entre l’effroi d’une guerre civile et les fêtes dans de magnifiques town-houses peuplées de beautiful people . Entre le bruit terrifiant des bombardiers et celui,
électrisant, des guitares.
Revue de presse
- "Un ton vif, des souvenirs frais comme l’enfance, une émotion à fleur de trait et, en contrepoint, un récit minutieux des événements. (...) Entre émotion et page d’histoire." Télérama
- "Navigant sans cesse entre chronique familiale d’une époque et récit d’une guerre trop et mal vue au cinéma, cet album est un petit bijou de grande et petite Histoire. (...) Un livre à faire lire aux jeunes et aux moins jeunes qui veulent comprendre un peu mieux les tenants et aboutissants du conflit. » Dbd