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Le goût des vampires

Mercure de France

Textes choisis et présentés par Alain Pozzuoli De nombreuses légendes attestent de par le monde de la présence de créatures avides de sang, et ce depuis l’Antiquité. Dans la mythologie grecque, Circée était capable de rajeunir grâce à une potion magique à base de sang humain, tout comme Médée. La Bible fait référence au roi David qui se régénérait grâce à la chaleur de ses esclaves. Les Hébreux croyaient en Lilith, la femme censée s’abreuver au corps des hommes et des nourrissons tandis qu’en Inde, la déesse Kali est bien connue pour être assoiffée de sang. Les Aztèques vénéraient le grand Tezcatlipoca auquel ils sacrifiaient nombre de jeunes hommes et de jeunes filles dans d’épouvantables rites sanglants. En Chine le Ch’ing shih, démon aux yeux rouges, est redouté de tous dans sa version extrême orientale du vampire aux dents longues… Très tôt la littérature s’est accaparée du thème du vampire ; les premiers textes officiels commencent à fleurir autour des années 1740. Les poètes y ont trouvé une source d’inspiration inépuisable et les auteurs de fiction y ont trouvé matière aux plus passionnants récits, aux histoires les plus noires, jusqu’à créer un genre, le gothique, même si le vampire n’y est pas le thème exclusif. Le théâtre s’en empare à son tour, dès la fin du XIXe siècle, mais c’est surtout le Dracula de Bram Stoker, publié en 1897, et adapté au théâtre en Grande-Bretagne en 1924, qui donne son envol au mythe. Au cours du XXe siècle, le vampire est partout, et il devient même l’un des éléments majeurs de la culture populaire mondiale, présent aussi bien dans la musique rock, de variété, ou le jazz que dans la comédie musicale, au théâtre, dans la bande dessinée ou la publicité. En quelques décennies, le vampire est devenu un référent universel. Le vampire, notre cousin fantastique et magique, nous sert de refouloir, de catharsis face à nos démons intérieurs et à notre inquiétude en regard des forces obscures qui dirigent l’univers. Symbole de rébellion et de libération sexuelle, le vampire est un être d’exception qui ne saurait se satisfaire des codes imposés au genre humain. Balade au pays des vampires en compagnie de Charles Nodier, Lautréamont, Voltaire, Tolstoï, Prosper Mérimée, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Bram Stoker, Guy de Maupassant, Jean-Paul Roux, Goethe, Sheridan Le Fanu, Laurent Courau, John Ajvide Lindqvist, Samuel Taylor Coleridge, Ann Radcliffe, Matthew Gregory Lewis, John Polidori et bien d’autres…

Bram Stoker, l’ombre du vampire

Pascal Galodé Editeurs - 2012

Le goût des vampires Textes choisis et présentés par Alain Pozzuoli De nombreuses légendes attestent de par le monde de la présence de créatures avides de sang, et ce depuis l’Antiquité. Dans la mythologie grecque, Circée était capable de rajeunir grâce à une potion magique à base de sang humain, tout comme Médée. La Bible fait référence au roi David qui se régénérait grâce à la chaleur de ses esclaves. Les Hébreux croyaient en Lilith, la femme censée s’abreuver au corps des hommes et des nourrissons tandis qu’en Inde, la déesse Kali est bien connue pour être assoiffée de sang. Les Aztèques vénéraient le grand Tezcatlipoca auquel ils sacrifiaient nombre de jeunes hommes et de jeunes filles dans d’épouvantables rites sanglants. En Chine le Ch’ing shih, démon aux yeux rouges, est redouté de tous dans sa version extrême orientale du vampire aux dents longues… Très tôt la littérature s’est accaparée du thème du vampire ; les premiers textes officiels commencent à fleurir autour des années 1740. Les poètes y ont trouvé une source d’inspiration inépuisable et les auteurs de fiction y ont trouvé matière aux plus passionnants récits, aux histoires les plus noires, jusqu’à créer un genre, le gothique, même si le vampire n’y est pas le thème exclusif. Le théâtre s’en empare à son tour, dès la fin du XIXe siècle, mais c’est surtout le Dracula de Bram Stoker, publié en 1897, et adapté au théâtre en Grande-Bretagne en 1924, qui donne son envol au mythe. Au cours du XXe siècle, le vampire est partout, et il devient même l’un des éléments majeurs de la culture populaire mondiale, présent aussi bien dans la musique rock, de variété, ou le jazz que dans la comédie musicale, au théâtre, dans la bande dessinée ou la publicité. En quelques décennies, le vampire est devenu un référent universel. Le vampire, notre cousin fantastique et magique, nous sert de refouloir, de catharsis face à nos démons intérieurs et à notre inquiétude en regard des forces obscures qui dirigent l’univers. Symbole de rébellion et de libération sexuelle, le vampire est un être d’exception qui ne saurait se satisfaire des codes imposés au genre humain. Balade au pays des vampires en compagnie de Charles Nodier, Lautréamont, Voltaire, Tolstoï, Prosper Mérimée, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Bram Stoker, Guy de Maupassant, Jean-Paul Roux, Goethe, Sheridan Le Fanu, Laurent Courau, John Ajvide Lindqvist, Samuel Taylor Coleridge, Ann Radcliffe, Matthew Gregory Lewis, John Polidori et bien d’autres…


Le goût des vampires

Mercure de France - 2011

Textes choisis et présentés par Alain Pozzuoli De nombreuses légendes attestent de par le monde de la présence de créatures avides de sang, et ce depuis l’Antiquité. Dans la mythologie grecque, Circée était capable de rajeunir grâce à une potion magique à base de sang humain, tout comme Médée. La Bible fait référence au roi David qui se régénérait grâce à la chaleur de ses esclaves. Les Hébreux croyaient en Lilith, la femme censée s’abreuver au corps des hommes et des nourrissons tandis qu’en Inde, la déesse Kali est bien connue pour être assoiffée de sang. Les Aztèques vénéraient le grand Tezcatlipoca auquel ils sacrifiaient nombre de jeunes hommes et de jeunes filles dans d’épouvantables rites sanglants. En Chine le Ch’ing shih, démon aux yeux rouges, est redouté de tous dans sa version extrême orientale du vampire aux dents longues… Très tôt la littérature s’est accaparée du thème du vampire ; les premiers textes officiels commencent à fleurir autour des années 1740. Les poètes y ont trouvé une source d’inspiration inépuisable et les auteurs de fiction y ont trouvé matière aux plus passionnants récits, aux histoires les plus noires, jusqu’à créer un genre, le gothique, même si le vampire n’y est pas le thème exclusif. Le théâtre s’en empare à son tour, dès la fin du XIXe siècle, mais c’est surtout le Dracula de Bram Stoker, publié en 1897, et adapté au théâtre en Grande-Bretagne en 1924, qui donne son envol au mythe. Au cours du XXe siècle, le vampire est partout, et il devient même l’un des éléments majeurs de la culture populaire mondiale, présent aussi bien dans la musique rock, de variété, ou le jazz que dans la comédie musicale, au théâtre, dans la bande dessinée ou la publicité. En quelques décennies, le vampire est devenu un référent universel. Le vampire, notre cousin fantastique et magique, nous sert de refouloir, de catharsis face à nos démons intérieurs et à notre inquiétude en regard des forces obscures qui dirigent l’univers. Symbole de rébellion et de libération sexuelle, le vampire est un être d’exception qui ne saurait se satisfaire des codes imposés au genre humain. Balade au pays des vampires en compagnie de Charles Nodier, Lautréamont, Voltaire, Tolstoï, Prosper Mérimée, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Bram Stoker, Guy de Maupassant, Jean-Paul Roux, Goethe, Sheridan Le Fanu, Laurent Courau, John Ajvide Lindqvist, Samuel Taylor Coleridge, Ann Radcliffe, Matthew Gregory Lewis, John Polidori et bien d’autres…

De Dracula à Sherlock Holmes, les héros ne meurent jamais

Avec Fabrice Bourland, Jean-Baptiste Baronian, Pierre Cassou-Noguès, Jean Marigny et Alain Pozzuoli. - Saint-Malo 2012

Une rencontre entre Fabrice Bourland, Jean-Baptiste Baronian, Pierre Cassou-Noguès, Jean Marigny et Alain Pozzuoli.


Le retour des vampires

Avec Alain Pozzuoli, Deborah Harkness, Cassandra O’Donnell, Jean-Pierre Fontana et Jean Marigny - Saint-Malo 2012

Avec Alain Pozzuoli, Deborah Harkness, Cassandra O’Donnell, Jean-Pierre Fontana et Jean Marigny