Casablanca, début des années 2000. Un peintre, au sommet de sa gloire, se retrouve du jour au lendemain cloué dans un fauteuil roulant, paralysé par une attaque cérébrale. Sa carrière est brisée et sa vie brillante, faite d’expositions, de voyages et de liberté, foudroyée.
Muré dans la maladie, il rumine sa défaite, persuadé que son mariage est responsable de son effondrement. Aussi décide-t-il, pour échapper à la dépression qui le guette, d’écrire en secret un livre qui racontera l’enfer de son couple. Un travail d’auto-analyse qui l’aidera à trouver le courage de se libérer de sa relation perverse et destructrice. Mais sa femme découvre le manuscrit caché dans un coffre de l’atelier et décide de livrer sa version des faits, répondant point par point aux accusations de son mari.
Qu’est-ce que le bonheur conjugal dans une société où le mariage est une institution ? Souvent rien d’autre qu’une façade, une illusion entretenue par lâcheté ou respect des convenances. C’est ce que raconte ce roman en confrontant deux versants d’une même histoire.
Revue de presse
- " Finalement, tous - Ben Jelloun, le peintre, sa femme, un psy - tombent d’accord : leur erreur - partagée - est d’avoir cru que les êtres pouvaient changer, soigner leurs défauts, consolider leurs qualités. Un roman moral, somme toute. " Lire - L’Express
- " Une analyse toute en finesse de la déliquescence du sentiment amoureux jusqu’à la haine portée par une écriture poétique aux subtiles arabesques d’un conte des 1001 nuits. " 20minutes
- " Les deux voix discordantes posent des questions modernes sur le mariage, l’engagement, la fidélité, l’influence des belles-familles et du milieu social dans lequel elles évoluent. Derrière la fiction, on devine un récit partiellement autobiographique. Qui donne à ce livre les accents d’une confession parfois douloureuse pour son auteur. " Le Point
- Tahar Ben Jelloun sur France Info, par Philippe Vallet :