"Qu’est-ce qui fait courir les personnages de Blues pour Élise ? C’est l’amour ! Celui qu’on désespère de trouver, comme Akasha qui ne se remet pas d’une peine de cœur. Celui qu’on croit avoir perdu, comme Amahoro, dont le compagnon a pris ses distances. Celui qu’on n’attendait pas, comme Shale, follement éprise d’un homme peu avenant. Celui dont on doute soudain, comme Malaïka, paniquée à la veille de son mariage.
À travers le parcours de ces quatre femmes et de leurs proches, Blues pour Élise dresse le portrait coloré, urbain et charnel de la France noire. Celle qui, loin des clichés misérabilistes, adopte le mode de vie bobo, se nourrit de graines germées, se déplace en Vélib’, recourt au speed dating pour rompre la solitude.
Roman de société, Blues pour Élise parle avant tout d’amour. Celui de soi, celui de l’autre."
Revue de presse :
- "Dans Blues pour Elise, Léonora Miano poursuit la réflexion entreprise dans Tels des astres éteints et dans les nouvelles d’Afropean soul sur la réalité quotidienne des Afro-Européens aujourd’hui. Questions identitaires et construction romanesque jazzy constituent sous sa plume les bases d’une véritable esthétique littéraire. (…) Léonora Miano est comme l’un des personnages : elle a "des globules rétifs à la résignation". Elle ne se laisse enfermer dans aucune vision compartimentée du monde ou de la littérature, et nous surprend toujours en nous ouvrant de nouvelles portes sur la réalité." Marie Michaud, dans Page des libraires, octobre 2010.