Propos décalés de Léonora Miano

L’Afrique qui vient est celle d’aujourd’hui, forte, énergique et décidée comme Leonora Miano, l’auteure Franco-camerounaise à l’affiche d’Etonnants Voyageurs à Brazzaville. Interview hors norme.

Votre état d’esprit actuel ?
Cool

Votre idée du bonheur ?
Hum… Aujourd’hui je dirai … rendre quelqu’un heureux

Votre idée du malheur ?
Je n’en ai pas, il est passager…

Votre caractéristique maîtresse ?
Je ne sais pas quoi dire…

Le trait de caractère que vous déplorez le plus particulièrement chez vous ?
Je suis un peu sauvage, mais je me soigne. Sauvage mais pas misanthrope

Le trait de caractère que vous déplorez le plus particulièrement chez les autres ?
Le manque de générosité

Avez-vous des rituels d’écrivain ?
Non, je m’assieds à ma table et je travaille, j’ai une méthode et pas de rituels. Quand je suis fatiguée, je fais une pause, c’est juste de la discipline

Si vous devriez mettre en avant une phrase de votre dernière parution ?
Mon dernier livre paru est un livre de conférence, et je ne me souviens pas des phrases de mes conférences. J’ai beaucoup d’égo mais pas jusqu’au point de me souvenir de ce que j’ai écrit moi-même.

Et une phrase de votre dernier roman paru ?
_Pareil, le dernier est paru en 2011…
(Felwine Sarr) : ‘‘Lorsque vous cherchez l’Afrique, ne la cherchez pas dans les livres, elle est à quelques heures d’avion’’
Ah Felwine a lui une phrase … (rire)

Si votre dernier livre à paraître est une musique ?
Ce serait un gospel chanté à plusieurs avec un soliste et des choristes qui répondent à certaines phrases, pas des choristes qui doublent la voix

Votre plus grande peur ?
J’en ai une seule et je ne la dévoile jamais parce que je pense que si je la dévoile ça pourrait arriver…

Superstitieuse ou pas ?
Rien que pour ça … (rire)