Deon Meyer n’est pas prêt de raccrocher, conservant un enthousiasme intact après deux décennies passées à sévir dans le domaine. « J’éprouve beaucoup trop de plaisir à écrire pour seulement songer à arrêter. »
Fanatique de Mozart et de rock’n’roll, toujours prêt à enfourcher sa moto pour arpenter les routes d’Afrique du Sud, l’Afrikaner se lance dans son premier roman en 1994. Il a alors à son actif une quinzaine de nouvelles publiées.
Le succès est fulgurant, son style mordant conquiert très vite l’estime du public. La suite sera une succession ininterrompue de best sellers, traduits en 25 langues aujourd’hui.
Dans un style sauvage, brutal, l’auteur développe ses intrigues à un rythme à couper le souffle, plongeant au cœur des contradictions et des tensions inavouables de l’Afrique du Sud post-apartheid .
« Toutes ces questions auxquelles tu as répondu pendant les entretiens d’embauche, tout ce babil de jargon psy, genre ’Êtes-vous quelqu’un d’ambitieux’ - tout ça, c’est des conneries. Ce qu’ils veulent vraiment savoir c’est : ‘Êtes-vous au rebut ?’ Parce qu’ils aiment ça, les causes perdues, les outsiders… la marchandise avariée, écartée… »
A la trace, Ed. Seuil, 2012
En 2013, 7 Jours, annonce le retour aux affaires du capitaine Benny Griessel, rencontré dans Le Pic du Diable et 13 Heures. Son vœu de sobriété tout neuf risque de ne pas résister à la nouvelle affaire qui lui tombe dessus : un sniper non identifié semble bien décidé à abattre un par un tous les flics du Cap ...
Bibliographie
- La Proie, traduit de l’africaans par Georges Lory (2020, Gallimard)
- 7 Jours, traduit de l’anglais par Estelle Roudet (2013, Ed. Seuil)
- A la trace (2012, Ed. Seuil)
- Treize heures (2010, ed. Seuil
- Lemmer, l’invisible (2008, Ed. Seuil)
- Le Pic du diable (2007, Ed. Seuil)
- L’âme du chasseur (2005, Ed. Seuil)
- Jusqu’au dernier (2003, Ed. Seuil)
- Les Soldats de l’aube (2003, Ed. Seuil)