C’est l’histoire d’Alam. Celle d’un petit paysan afghan, pris entre la guerre et le trafic d’opium. À travers ses yeux, nous découvrons les choix terribles qui s’imposent à l’enfant soldat. À travers ses aventures d’immigré clandestin, nous sont dévoilés dans toute leur absurde crudité les chemins de la drogue, du producteur de pavot à l’héroïnomane parisien. Hubert Haddad nous offre un livre coup de poing. En poète, en homme libre, il sait que la littérature seule peut approcher la tragédie. Dernier fleuron d’une œuvre encensée par le public et la critique, Opium Poppy résonne d’un lyrisme haletant, celui de l’urgence de l’engagement.
Revue de presse
- "Une fois encore, son livre emporte l’adhésion par sa façon de se tenir sur la crête, entre le reportage et la grande prose dramatique. (...) Le roman d’Hubert Haddad se place d’entrée de jeu sous le signe de l’incompréhension et de l’ambiguïté. Il ne sortira pas un instant de cette ligne. Alors que le récit s’installe dans un va-et-vient entre différentes séquences parisiennes de la vie d’Alam et des épisodes antérieurs, dans son pays puis sur la route de l’exil, on peut à chaque instant mesurer combien ce parcours résulte d’une succession de chocs et d’ébranlements auxquels le garçon doit faire face." Jean-Claude Lebrun, L’Humanité
- « Hubert Haddad prend à bras-le-corps le réel de son temps dans ce qu’il a de pire, de plus barbare, et en tire un grand livre. De ceux qui font réfléchir et, peut-être, rendent meilleurs leurs lecteurs. Il est évident que l’on n’oubliera jamais le héros d’Opium Poppy. » Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo