Les auteurs de la journée des collèges 2024

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Découvrez les trois auteurs et romans sélectionnés dans le cadre de la journée des collèges, qui aura pour thèmes le Canada et le Québec !

Nish : mot innu qui signifie « deux ». Ce mot est aussi intimement lié à la façon d’être autochtone dans toute sa singularité. Léon et Éloïse ont une vie qui sort de l’ordinaire. D’abord, ils sont jumeaux. Vivre en double, à l’adolescence, ce n’est pas toujours
facile. À Matimekush, une communauté innue du Nord du Québec, leur quotidien sera bouleversé pour toujours. Une disparition mystérieuse dans le village les amènera à comprendre la fragilité qui les entoure, le territoire et ses dangers. En réalisant un travail pour l’école, Éloïse fait une découverte des plus troublantes. Au gré des discussions avec sa kukum, elle lève le voile sur l’histoire de son peuple : ses victoires, mais aussi ses batailles perdues. Éloïse et ses deux meilleures amies feront tout pour faire connaître ces injustices. Léon, de son côté, passe tout son temps libre à jouer au hockey. Cependant, sa communauté ne compte pas assez de joueurs pour lui permettre de s’épanouir dans une ligue de haut niveau. Comment prouver à tous qu’il possède le talent d’un grand joueur ?? La vie des jumeaux bascule lorsque leur père apprend qu’il est atteint d’une grave maladie et qu’il doit se faire soigner à Québec, loin, très loin de sa famille : 942 kilomètres au sud, pour être exact. Léon et Éloïse sauront-ils s’unir pour traverser cette épreuve ?


Almanda a 15 ans quand elle tombe amoureuse de Thomas, jeune Innu de l’immense lac Pekuakami. Orpheline québécoise d’origine irlandaise, elle quitte les siens pour le suivre dans cette existence nomade, brisant bientôt les carcans imposés aux femmes autochtones pour apprendre la chasse et la pêche. Ancré dans une nature omniprésente, sublime et très vite menacée, son destin se mêle alors à celui, tragique, d’un peuple ancestral à la liberté entravée.
Écrivain et journaliste à Montréal, Michel Jean est issu de la communauté innue de Mashteuiatsh. Kukum est son premier roman. Vendu à plus de 200 000 exemplaires au Québec et traduit en plusieurs langues, il a été couronné par de nombreux et prestigieux prix littéraires.


Eden, une jeune Indienne de la tribu haïda, vit avec son aigle femelle,
Sky, au 23e étage d’une Plazza Tower, dans la réserve numéro 7 de
Vancouver. C’est une fille solitaire, amoureuse de la nature qui, pendant trois ans, a animé un show de rapaces au zoo. Mais la liberté compte plus que tout et surtout, depuis la mort de sa grand-mère Violett, elle doit assouvir sa vengeance. À la suite du saccage d’une réserve naturelle, lors de la construction d’une autoroute à huit voies, en prévision des Jeux Olympiques de 2010, la vieille dame a participé à des manifestations, a été arrêtée, jugée, emprisonnée... Tombée malade, elle est morte à l’hôpital de la prison. Pour Eden, c’est un assassinat, dont est coupable la juge. Comme est coupable le curé qui dirigeait le pensionnat pour enfants indiens où
Violett a passé des années terribles. Les Indiens n’ont pas le culte du pardon, comme les Blancs. Bien au contraire. Chez les Haïdas, l’une des tribus indiennes du nord de Vancouver, on conserve encore des rites et des totems guerriers… Au cours d’une « Cérémonie d’hiver », rituel d’invocation des forces de l’au-delà, Eden convoque les esprits de la colère. L’instrument de sa vengeance sera Sky, redoutable chasseresse dont le bec est comme un poignard...


Ces journées scolaires sont organisées avec le soutien du Département d’Ille-et-Vilaine.